L'irrigation est-elle trop coûteuse en pétrole et en électricité ? Choisissez la bonne pompe à eau et réduisez de moitié vos coûts d'irrigation !

L'irrigation est-elle trop coûteuse en pétrole et en électricité ? Choisissez la bonne pompe à eau et réduisez de moitié vos coûts d'irrigation !

« Irriguer les terres est un cauchemar ! » Ce sentiment est partagé par de nombreux agriculteurs. Les coûts élevés d'irrigation ne sont souvent pas dus à la source d'eau ni à la durée d'irrigation, mais à un mauvais choix de pompe et à une utilisation inappropriée. Maîtriser les points clés suivants et choisir la bonne pompe à eau peut réduire considérablement vos coûts d'irrigation.

I. Choisir le bon type de pompe : s'attaquer au problème à la source

Différentes sources d'eau et situations nécessitent différentes pompes. Choisir le mauvais type représente un gaspillage important.

Rivières, étangs et puits peu profonds → Recommandé : Pompe centrifuge auto-amorçante

Avantages : Pas besoin d'amorçage à chaque fois, utilisation facile, évite le fonctionnement au ralenti et le gaspillage de pétrole/électricité dû à un amorçage insuffisant. Convient à l'irrigation mobile et intermittente.

Pour les puits profonds (profondeur > 8 mètres) → Indispensable : Pompe submersible pour puits profonds

Avantages : Le moteur fonctionne sous l’eau, ce qui garantit un rendement de pompage extrêmement élevé, une hauteur de refoulement importante et un débit suffisant. L’utilisation inappropriée d’une pompe centrifuge pour pomper l’eau d’un puits profond entraînera une hauteur d’aspiration insuffisante, voire nulle, et un faible volume d’eau pompé, engendrant un gaspillage d’électricité et de carburant.

Pour le transport d’eau à haut débit et sur de longues distances, privilégiez les pompes axiales ou les pompes à flux mixte.

Quelles sont leurs propriétés économiques ? Caractérisées par une faible hauteur de refoulement et un débit élevé, elles sont idéales pour le détournement d’eau à grande échelle depuis les rivières en plaine. Le choix du modèle approprié minimise la consommation d’énergie par unité de volume d’eau transportée.

II. Calculer correctement deux paramètres clés : Fini les erreurs de calcul !

La hauteur de refoulement et le débit indiqués sur la plaque signalétique de la pompe sont essentiels. Leurs calculs doivent être adaptés à vos conditions spécifiques, et non effectués au hasard.

Hauteur manométrique (H) : Il s'agit de la hauteur totale à laquelle la pompe peut refouler l'eau (hauteur verticale + pertes de charge dans la conduite). Hauteur manométrique requise = hauteur de pompage verticale + pertes de charge dans la conduite (généralement estimées à 10-20 % de la distance horizontale).

Conseil : Choisissez une pompe dont la hauteur manométrique nominale est légèrement supérieure (généralement 10 % de plus) à la hauteur manométrique requise. Une hauteur manométrique trop élevée entraînera un fonctionnement forcé de la pompe, une faible efficacité, une consommation d'énergie excessive et un risque de dommages ; une hauteur manométrique insuffisante empêchera le pompage de l'eau.

Débit (Q) : Estimez-le en fonction de votre surface irriguée, des besoins en eau de vos cultures et de la durée d'irrigation prévue. Un débit plus élevé n'est pas toujours préférable ; adaptez-le à vos besoins.

III. Optimisation de la tuyauterie et de l'utilisation : Utilisez chaque kilowattheure/goutte de pétrole avec soin. Un système de pompage d'eau est un tout, et la tuyauterie en est le système vital. Tout blocage ou rétrécissement entraînera une surutilisation de la pompe.

La règle des quatre mots : « Court, Droit, Épais, Moins » :

Court : Réduisez la distance de pompage, notamment la longueur du tuyau d’aspiration.

Droit : Limitez les coudes et les vannes inutiles ; chaque coude engendre une perte d’énergie supplémentaire.

Épaisseur : Dans la mesure du possible, utilisez des tuyaux plus épais afin de réduire significativement les frottements de l’eau.

Moins : Supprimez les raccords de tuyauterie superflus.

Entretien régulier pour un fonctionnement optimal : Nettoyez le filtre et le corps de pompe pour éviter les obstructions dues aux plantes et aux sédiments, et assurez ainsi un débit d’eau régulier.

Vérifiez l’étanchéité des joints des tuyaux d’aspiration (les fuites réduisent considérablement l’efficacité).

Pour les pompes à courroie, vérifiez et ajustez la tension de la courroie.

Utilisez la pompe intelligemment et profitez des conditions météorologiques favorables.

Si vous utilisez l’électricité, essayez de pomper l’eau dans des réservoirs surélevés pendant les heures creuses, la nuit.

Adoptez des méthodes d’économie d’eau efficaces, telles que l’irrigation goutte à goutte et l’irrigation par aspersion, afin de réduire la consommation totale d’eau et, par conséquent, le temps de fonctionnement de la pompe.

En résumé : les coûts d’irrigation élevés sont essentiellement dus à un faible rendement du système. Choisir le bon type de pompe est la stratégie, calculer précisément la hauteur manométrique et le débit est la tactique, et optimiser les canalisations et la maintenance est l’exécution. Seule la combinaison de ces trois éléments permet de construire un système d’irrigation efficace. Dès aujourd’hui, cessez de vous plaindre des factures de carburant et d’électricité élevées ; prenez le temps de réexaminer votre pompe, qui pourrait bien être la clé d’économie d’énergie souvent négligée. Un choix et une utilisation appropriés peuvent réduire de moitié les coûts – et ce n’est pas une exagération.