Coûts d'irrigation élevés ? Le problème principal réside dans des pompes inadaptées.

Coûts d'irrigation élevés ? Le problème principal réside dans des pompes inadaptées.

Un système d'irrigation est comparable au cœur et aux vaisseaux sanguins d'une personne : la pompe est le cœur et les tuyaux, les vaisseaux sanguins. Un cœur surdimensionné ou sous-dimensionné, ou des vaisseaux sanguins étroits ou obstrués, rendront le système inefficace et entraîneront un gaspillage d'argent.

Étape 1 : Choisir la pompe avec précision – Éviter les problèmes de surdimensionnement et d'incompatibilité.

Ceci est essentiel pour réaliser des économies. Avant d'acheter une pompe, il est indispensable de comprendre deux paramètres clés :

* Hauteur de refoulement (H) – À quelle hauteur et sur quelle distance l'eau peut-elle être pompée ?

Erreur : Penser que plus la hauteur de refoulement est élevée, mieux c'est. Une hauteur de refoulement excessive entraînera un fonctionnement inefficace de la pompe par « accumulation de pression », ce qui se traduira par une consommation d'électricité excessive.

Calcul correct : Hauteur manométrique requise = Hauteur verticale entre le point de captage et le point de refoulement + Pertes de charge (généralement estimées à 10-20 % de la distance de refoulement).

Méthode de sélection économique : Choisissez une pompe dont la hauteur manométrique nominale est supérieure de 10 à 20 % à la hauteur manométrique requise, afin de prévoir une marge de sécurité et d’éviter le gaspillage d’énergie.

Débit (Q) : Quel volume d’eau la pompe-t-elle refoule-t-elle par heure ?

Erreur : Rechercher aveuglément un débit élevé.

Calcul correct : Calculez le débit horaire approximatif nécessaire en fonction de la surface irriguée, des besoins en eau des cultures et du programme d’arrosage.

Sélection économique : Choisissez une pompe dont le débit nominal est légèrement supérieur à vos besoins. Un débit trop élevé entraîne des coûts d’achat et d’exploitation plus importants.

Conseils de sélection : Choisissez une pompe adaptée à vos besoins ; privilégiez une hauteur manométrique et un débit légèrement supérieurs à vos besoins.

Étape 2 : Choisir la pompe adaptée à la source d’eau – Optimiser l’efficacité dès la source

Pompage d’eau de rivières, d’étangs ou de puits peu profonds (profondeur < 8 mètres) → Optez pour une pompe centrifuge auto-amorçante.

Avantage ? Pas besoin d’amorçage à chaque utilisation : pratique, gain de temps et réduction du gaspillage d’énergie lié au fonctionnement à vide.

Pompage d’eau de puits profonds (profondeur > 8 mètres) → Une pompe submersible pour puits profonds est indispensable.

Avantage ? Le moteur étant immergé, le rendement d’extraction d’eau est extrêmement élevé. L’utilisation d’autres types de pompes pour l’eau de puits profonds est souvent inefficace ou très peu productive, entraînant un gaspillage d’électricité.

Pour l’irrigation de vastes étendues de terres agricoles, il est nécessaire de puiser de l’eau dans de grandes rivières et des étangs → Envisagez les pompes à flux axial ou mixte.

Qu’est-ce qui est économique ? « Faible hauteur de refoulement, débit élevé », idéal pour l'irrigation à grande échelle en plaine, avec une consommation d'énergie minimale par unité de volume d'eau.

Étape 3 : Optimisation des canalisations – Débloquer les « méridiens Ren et Du »

Même la meilleure pompe est inutile avec une tuyauterie de mauvaise qualité. Retenez ces trois principes clés :

*Court : Minimisez la distance de pompage, en particulier la longueur du tuyau d'aspiration.

*Droite : Réduisez les coudes et les vannes inutiles ; chaque coude à 90° augmente l'effort de la pompe.

*Épaisseur : Dans la mesure du possible, utilisez un tuyau plus épais. Un diamètre plus important réduit la résistance à l'écoulement, et les économies d'électricité à long terme compensent largement la différence de coût.

Étape 4 : Entretien régulier – Préserver la performance et le bon fonctionnement de la pompe

*Nettoyage : Nettoyez régulièrement le filtre d'aspiration et retirez les plantes et les sédiments du corps de pompe. Tout blocage entraînera une surcharge de la pompe, augmentant considérablement la consommation d'énergie.

*Contrôle d'étanchéité : Assurez-vous que les tuyaux d'aspiration sont parfaitement étanches. Les fuites d'air compromettent fortement le vide, entraînant une chute brutale du rendement de la pompe et un débit d'eau insuffisant.

Entretien : Remplacez régulièrement les joints et lubrifiez les roulements avec de la graisse. Un fonctionnement mécanique fluide réduit les pertes par frottement.

Résumé : Des économies concrètes

Réduire les coûts d'irrigation ne consiste pas à lésiner sur l'eau et l'électricité, mais à appliquer des principes scientifiques. Le choix judicieux d'une pompe, l'optimisation de la tuyauterie et un entretien régulier peuvent transformer votre système d'irrigation. Lorsque la pompe fonctionne de manière optimale, chaque kilowattheure d'électricité et chaque litre d'huile économisés se traduisent par un réel profit.